Artisanat en céramique en terre cuite excursion journaliére Vénétie
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De la terre cuite à la céramique

La céramique dans la région de la Vénétie. Les ancêtres paléovenéens vivaient de chasse et de la récolte des fruits. Et ça grace à la grande disponibilité sur les collines Euganéennes et des Berici. Ces gens se rendaient à la recherche de nourriture avec des paniers qu’ils avaient eux-mêmes tissés grossièrement. Par conséquent légers, facile à manipuler et … écologiques! Il y avait une abondance d’argile autour des collines des Berici, en particulier sur les rives du lac Fimon. Et l’idée de répandre ce produit sur les parois des paniers est venue naturellement. Bien sûr, pour sceller les trous ou pour les rendre imperméables. Mais, comme par hasard, quelque chose s’est passé quand ces gens sont rentrés chez eux. En laissant les paniers près du feu, l’argile s’est durcie et s’est transformée en «terre cuite»!

Terre cuite pour la vaisselle

Cependant, au début, ce n’était pas une forme d’art. En fait, les récipients en terre cuite semblaient inadaptés au mode de vie nomade. Fragile et plutôt lourd, le matériel était juste un récipient pour cuisiner. Une fois que les «nomades» s’étaient installés, ils ont commencé à apprécier ce matériel. En fait, ils l’utilisaient comme vaisselle domestique, et ils ont également commencé à le décorer. Certaines des découvertes les plus anciennes sont des vases au cou carré qui remontent au quatrième ou cinquième millénaire avant Jésus-Christ. Surtout ornés de peintures en bandes carrées. Ou même avec des arrangements de guirlandes autour du cou du vase. Cet art, né d’une manière aussi naturelle, a parcouru un long chemin, s’enrichissant de ses nombreuses techniques et de ses secrets.

Le four extérieur

En 1974, ils ont trouvé un ancien four extérieur dans la zone à côté de l’église de Santa Corona à Vicence. En fait, c’était le point focal d’intenses activités en céramique qui avaient commencé environ 1000 ans avant JC. Et cette activité a continué jusqu’au milieu du dix-septième siècle. Avec l’utilisation de ce four, ils ont produit des amphores, des carreaux et des briques. En conclusion, une activité qui a permis des constructions considérables, même dans les zones rurales. Et cela a remplacé les anciennes cabanes faites de branches, de roseaux et d’argile avec de vraies maisons en brique! En plus, la découverte de certains chevalets en terre cuite rouge a été très intéressante. En fait, on les utilisait pour séparer les pièces à cuire les unes des autres. Et ces chevalets remontent aux quatorzième, quinzième et seizième siècles comme preuve de la continuité de cet art. Mais surtout, la matière première ne manquait jamais dans la région.

La stratégie politique de Venise

Les peintures utilisées étaient une sorte de verre. En fait, ils dérivaient de la silice à laquelle on ajoutait un agent de fusion. D’où l’abondance de matières premières à utiliser dans le mélange était d’une grande importance. Et bien sûr, la diffusion de cet art était la prérogative de la terre ferme de la Vénétie. En fait, au XVIIe siècle, ce produit artisanal était vraiment à la mode. Et pour cette raison, la stratégie politique indépendante de Venise interdisait l’importation de céramiques « étrangères ».

Les villes de Bassano et Nove

Et c’est ainsi que sont nées les célèbres céramiques de Bassano et Nove. En fait, ces villes avaient lutté pour avoir les artistes et les spécialistes les plus habiles sur le terrain. Par conséquent, la raison c’était pour obtenir une compétitivité et des produits uniques. De manière à avoir les privilèges décernés par la Serenissime. Comme nous le savons, la République reconnaissait la marque d’une usine comme propriété inviolable. Et il garantissait l’utilisation et la protection du nom commercial. Grace à ces droits, la tradition de la céramique est encore vivante et active aujourd’hui. Surtout, elle a été maintenue intacte grâce aussi aux liens familiaux solides. C’est un aspect typique de la mentalité de la région de la Vénétie. Les fondateurs des usines de céramique les plus anciennes dans la région de Bassano ont transmis les secrets des techniques de génération en génération.

L’art de la céramique de père en fils

Tout d’abord, il faut dire que certains artistes étrangers commes des peintres d’autres pays les assistaient. Ensuite, ces artisants passaient leur métier à leurs enfants, ainsi que leurs générations. Comme résultat, d’autres usines artisanales prenaient place, comme tendance naturelle. En outre, la production de la céramique se développait avec toutes sortes de conception. On trouvait de la vaisselle avec des formes similaires à des animaux et d’autres figures avec des modèles anglais et allemands. Au cours de la première décennie du XIXe siècle, il y avait la mode des images sacrées. En plus des illustrations avec les symboles des mois et des saisons de l’année. Et aussi les peintures de natures mortes et d’animaux décorés de motifs colorés avaient pris racine.

Certaines nomenclatures dans l’artisanat en céramique

Voici quelques informations en bref sur les noms et les termes techniques communs à l’art de la céramique. Le mot « kaolin » vient du terme « Kao ling » qui, en chinois, signifie « sommet de la colline ». En fait, l’origine de ce matériau, l’argile, est le résultat d’une décomposition. En conséquence, de la silice et de la roche en aluminium, connue sous le nom de feldspath, combinées au potassium et au soda. Le kaolin des collines des Berici, connu sous le nom de « Terra di Vicenza », semble être la terre blanche qu’on utilisait dans toute l’Italie. Et même pour blanchir et vitrifier à l’extérieur la majolie, la porcelaine, ainsi que des vases en argile. Au fil du temps, on transportait l’argile loin de son emplacement d’origine afin de le redéfinir ailleurs. Autrement l’argile restait à la place de sa formation. Et c’est bien en ces cas qu’on a l’argile résiduelle ou le kaolin.

Les couleurs du céramiste

Les Chinois ont été les premiers à découvrir les qualités plastiques de l’argile. Cependant, les premiers échantillons ont atteint l’Europe en 1700. Pour créer du kaolin, des températures extrêmement élevées (1400c – 1500c) sont nécessaires. Bien sûr, les fours normaux ne peuvent pas les atteindre. Pour cette raison, on mélange le kaolin avec des agents de fusion qui abaissent le point de cuisson du matériau. Après le processus de cuisson, presque tous les moules sont blancs. De toute évidence, quand on parle de la couleur de l’argile ou du mélange, on se réfère à la couleur après la cuisson. Parce que la couleur originale du matériau n’a aucun intérêt pour le céramiste. Pour avoir des couleurs et une consistance différentes, les céramistes utilisent des mélanges spécifiques.

La terre cuite et la terraglia

Si un mélange, après la cuisson, est poreux avec une couleur brun rougeâtre, il devient terre cuite. En fait, la couleur provient de l’oxyde de fer. Si, d’autre part, l’argile contient un pourcentage élevé de carbonate de calcium, la couleur tend vers le jaune. Mais si elle est poreuse et blanche, on l’appelle « terraglia ». Et il existe deux sortes de terraglia:
– La terraglia blanche douce, qui est un mélange d’argile plastique, de silice et de carbonate de calcium ou de magnésium;
– La terraglia dure ou la semiporcelane, c’est un mélange d’argile plastique, de silice et de carbonate de calcium. En plus du magnésium, du kaolin, du feldspath et de la pegmatite.

Le grès et la porcelaine

Si le produit est compact et étanche, nous l’appelons « grès ». D’autre part, s’il est compact, imperméable à l’eau, parfaitement blanc et transparent, c’est la «porcelaine». On obtient ce dernier avec le mélange d’argile très fine et de kaolin à parts égales. En plus on ajoute du feldspath et du silex. Ce dernier est simplement une poudre de silice (quartz ou sable).

L’objet en porcelaine, cuit pour la première fois, conserve aujourd’hui son nom français « biscuit ». Il peut ensuite avoir une couche de peinture et être cuit une deuxième fois pour faire fondre la peinture. Et ensuite décoré et finalement cuit une troisième fois.

C’est quoi « Barbotina »?

Pour fabriquer les mélanges qu’on appelle «crete», le poids des ingrédients est à leur état sec. Ensuite, on ajoute une quantité suffisante d’eau, et la crete vient mélangée avec des machines pendant plusieurs heures. Donc, nous avons une argile liquide bien mélangée connue sous le nom de « barbotina ». D’autre part, la destination du mélange peut être pour faire une vaisselle blanche. Dans ce cas, le mélange est passé sur une série d’aimants afin d’extraire la plus petite particule de fer. Sans ce passage, cela donnerait lieu à des taches désagréables.

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La céramique de Bassano et Nove

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Musée de la céramique Nove – Région de la Vénétie

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