La ville flottante, reine de l’Adriatique
Le rêve humain
Surtout Venise était l’union du commerce entre la terre et la mer, connection entre l’orient et l’occident. La ville a été capable de déterminer et de gouverner à partir du centre du système (la lagune) les flux de capitaux, les biens, les connaissances et les idées. Pour plus d’un siècle, Venise a été le centre de la Méditerranée, et donc du commerce mondial. Dans son déclin doré et voluptueux, cette ville a pu être la capitale européenne du théâtre, des festivals et surtout de la joie de vivre. En conclusion, le désir de tout homme. Venise reste pour l’humanité le rêve inaccessible d’un lieu intemporel. Peut-être la fée Morgane d’une vie impossible et différente.
Venise, entre l’eau et le ciel
Cette ville transmet toujours de l’émerveillement et de l’admiration. L’île s’élève à quatre kilomètres du continent et deux de la mer Adriatique. Par conséquent, elle a été créée sur plus d’une centaine de petites îles et de canaux, et plus de quatre cents ponts. Et on trouve q’une seule place, car les autres s’appellent «campi» et «campielli»). En même temps réel et irréel, on dirait que la ville s’élève du néant entre l’eau et le ciel. Sa longue et glorieuse saison politique et artistique a duré un millénaire avec 120 doges. Pour une certaine période, son histoire n’était pas un chapitre italien, mais sa portée était plus large. En fait, pour plus d’un siècle Venise était le centre de la Méditerranée et donc du commerce mondial.
Et comme résultat, à nos jours, la ville et sa lagune sont classées comme patrimoine mondial de l’UNESCO.