Voie romaine est – ouest
Les connexions de la Via Aemila
En tant que signe significatif de l’Émilie-Romagne, cette route a intercepté et distribué tous les flux commerciaux. Sûrement le commerce du Centre au Nord de l’Italie. Tout d’abord, pour l’atteindre, les Romains utilisaient la Via Flaminia ou voie Flaminienne. Un itinéraire qui traversait la Gorge du Furlo et rejoignait la Via Aemilia à Rimini. En plus, les pèlerins chrétiens, mais avant les Lombards et les Francs, la laissaient de la ville de Fidenza ou de Parme. Pour arriver dans la région de la Tuscie à travers le chemain du Mont Bardone qui traversait les montagnes des Apennins. Ensuite, avec l’affirmation de Florence, ils ont privilégié le Col de Futa pour atteindre Bologne. Mais d’autres chemins, perdus dans l’histoire, se sont appuyés sur cette route importante. Sûrement ceux en direction des vallées des Apennins ainsi que vers le paysage fluvial encore incertain de la plaine du Pô de l’Émilie-Romagne.
Des Romains au Moyen Âge
Le long de la Via Aemilia, les Romains ont tracé les centuriations coloniales. En fait, nous les reconnaissons aujourd’hui dans le dessin régulier du paysage de l’Émilie-Romagne entre Imola et Faenza. En plus, une route où les Byzantins de Ravenne et les Lombards se sont rencontrés face à face. Surtout entre les ruines des villes détruites après l’effondrement de la puissance romaine. Aussi une terre que saint Ambroise avait vu en route pour Bologne en 393. Plus tard, au Moyen Âge, les communes libres prenaient le pouvoir. Et de grands artistes commençaient à travailler sur leurs chefs-d’œuvre. En particulier, les maîtres désireux de corroborer à Modène, à Parme et à Fidenza le voyage des pèlerins. Avec des histoires sacrées sculptées sur la pierre.
Les bâtiments principaux le long de la Via Aemilia
Chaque ville montre sa meilleure façade le long de cette route. En fait, la via Aemilia forme l’axe principal avec des palais et des places. Ainsi que des arcs, des boutiques et des fontaines. Mais les églises, un peu perturbées par tant de promiscuité, préférent jeter un coup d’œil sur cette route principale à quelques pas de distance. Avec une petite place faite pour elles, comme à Fidenza, à Fiorenzuola et à Plaisance. Aujourd’hui, la Via Aemilia a transféré ses fonctions le long de l’autoroute voisine. Et elle a perdu sa fascination d’une route de frontière. Mais elle reste la voie métropolitaine majeure, en fait la principale d’une ville à l’autre de l’Émilie-Romagne.
L’historique Via Aemilia
Dans la ville de Rimini, la voie romaine Via Flaminia relie à la Via Aemilia à la hauteur de l’Arc d’Auguste. Et même le pont de Tibère est un chef-d’œuvre de l’ingénierie routière des Romains, commencé par Auguste et terminé par Tibère en 21 après JC. En plus, le long de la Via Aemilia entre les villes d’Imola et de Faenza, on voit le schéma géométrique de la centuriation romaine. Donc un arrangement orthogonal du graticulé romain et des canaux d’irrigation qui caractérise les plaines de l’Émilie-Romagne et de la Vénétie. En continaunt vers le nord, à Bologne nous pouvons voir une partie de cette route. En fait, dans le passage souterrain entre la place de Neptune et la rue de l’Indépendance, il y a des sections du pavage du Cardo et du Decumanus de la Bononia romaine. En particuler, le Decumanus Maximus dans la section urbaine correspondait à la Via Aemilia.
La partie occidentale de la Via Aemilia
Près du pont sur la rivière Panaro, au kilomètre 140,7 un cippe de bornage marquait jusqu’à 1859 la frontière entre les États pontificaux et le duché de Modène. À Parme, l’arc de saint Lazare est l’un des rares arcs de triomphe sur la Via Aemilia. Un monument qui a été construit en 1628 pour célébrer le mariage d’Édouard Ier Farnèse avec Marguerite de Médicis.