Giovanni Bellini – Venise vers 1432, Venise 1516
Giovanni Bellini est le fils du peintre Jacopo Bellini avec qui il commence son activité de peintre avec son frère Gentile. Malheureusement, il y a peu d’informations sur les années de sa jeunesse, mais en 1459 il avait déjà son propre atelier à Venise.
Giovanni Bellini et Andrea Mantegna
Dans les peintures de sa jeunesse, jusqu’à environ 1460, Giovanni Bellini démontre qu’il évolue toujours dans le style de son père. Mais bientôt, dans ses œuvres, l’influence du style de Andrea Mantegna se fait sentir. La similitude avec Mantegna est évidente surtout dans des œuvres telles que « L’Agonie dans le Jardin » (Londres, National Gallery), la « Transfiguration » et la « Crucifixion » (à Venise, Musée Correr), la « Présentation au Temple » (Venise, Pinacothèque Querini Stampalia), la « Pietà » (Milan, Pinacoteca di Brera). Probablement de cette même période est également le « Polyptyque de saint Vincent Ferrier » dans la basilique des Saints Jean et Paul à Venise.
Peintre officiel de la Sérénissime
Du début des années soixante-dix est le grand retable du « Couronnement de la Vierge » (Pesaro, Musées Civiques) et peut-être le « Christ mort soutenu par les anges » dans le musée de la ville de Rimini. En outre, le « Retable de saint Job » (Venise, Gallerie dell’Accademia), le « Triptyque de la Vierge à l’Enfant » (1488, Venise, basilique Frari) et le « Retable Barbarigo » (1488, Murano, église San Pietro Martire) sont placés dans la décennie suivante. En 1483 Giovanni Bellini est nommé peintre officiel de la Sérénissime et à sa mort, le rôle sera attribué à Titien. Peut-être une œuvre du 16ème siècle est la « Allégorie chrétienne » (Galerie des Offices, Florence) suivie par la « Madonna del prato » (Londres, National Gallery) et le « retable de San Zaccaria » (1505, Venise, San Zaccaria).
A’ la cour des Este de Mantoue
De 1496 à 1505 plusieurs contacts sont documentés avec Isabelle d’Este, qui voulait un tableau de Giovanni Bellini pour son studio. Les chefs-d’œuvre de la dernière période sont le « Festin des dieux » pour les Este (1514, Washington, National Gallery), la « Jeune femme nue au miroir » (1515, Vienne, Musée d’Histoire de l’art), l ‘ »Ivresse de Noé« . « (Besançon, Musée des Beaux-Arts).